RGO, attention a la fécondation in vitro (FIV)
RGO, attention a la fécondation in vitro (FIV)
Selon les résultats d’une nouvelle étude publiée dans le « United European gastroenterology journal », les Femmes ayant recours à la fécondation in vitro (FIV), sont plus à risque de développer un reflux gastro-oesophagien (RGO) après leurs accouchement.
C’est à ce sujet qu’une équipe de chercheurs de la Ege University School of Medicine d’ Izmir en Turquie, s’est attelé à déterminer si la grossesse par FIV peut prédisposer au risque d’apparition d’un RGO, par rapport aux grossesses sans FIV. Les dits chercheurs ont également cherché à savoir si les grossesses gémellaires par FIV, conduisent à un risque plus élevé d’avoir le RGO par rapport aux grossesses par FIV d’un seul bébé.
A cet effet, un questionnaire a été rempli par chacune des156 femmes de l’étude en question parmi lesquelles on compte un nombre de femmes ayant eu recours à une FIV, (groupe FIV) qui sont enceinte d’un seul bébé (n = 102) et d’autres de jumeaux (n = 54) et 111 femmes ayant accouchés de bébés conçus naturellement (groupe de contrôle).
Toutes les femmes incluses dans l’étude étaient enceintes pour la première fois et ont accouché au moins 1 an avant la collecte des données.
Le diagnostic de RGO était basé sur l’apparition de symptômes typiques (brûlures d’estomac, régurgitations, ou les deux) au moins une fois par semaine. Le questionnaire comportait également des questions quant à savoir si ces symptômes ont été observés aussi bien avant que pendant leur grossesse
L’analyse statistique des données recueillies a permis de constater que La prévalence du RGO était respectivement de 13,5% et 4,5% dans le groupe FIV et le groupe témoin (p = 0,015) et que dans le groupe de la FIV, elle fut un peu plus élevée, mais pas statistiquement significative chez les femmes enceintes de jumeaux par rapport aux grossesses uniques (14,8% vs 12,7%, p = 0,749).
L’Analyse de régression logistique a montré que la FIV a été fortement associée au RGO ultérieur (OR, 3.30; 95% CI 1.20 à 9.4; p = 0,02).
Ainsi Le risque de développer RGO après au moins une année suivant l’accouchement, est élevé en cas de FIV. Des études de suivi à long terme sont nécessaires pour déterminer si le traitement pendant la grossesse peut prévenir ce risque.
B.H.S