Les GPL de notre alimentation
Les GPL de notre alimentation
Un apport énergétique quotidien correct est normalement assuré par un ravitaillement alimentaire convenable, ce qui veut dire que par jour et pour pouvoir faire face à notre activité, on aurait besoin d’une alimentation riche et variée composée de 50% de glucides, de 30-35% de lipides et de 15-20% de protéines.
Glucides, lipides et protéines : de bien jolis noms mais que signifient-ils au juste ?
Les glucides :
Communément appelés sucres, les glucides sont des substances associant des molécules de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Les glucides sont divisés en deux groupes qui sont les oses et les osides.
L’ose est un sucre simple dont la structure est indissociable alors que l’oside est un sucre plus complexe dont le métabolisme libère 2 ou plusieurs molécules d’oses qui peuvent être identiques ou différents. Le glucide est l’exemple type de l’ose, le lactose présent dans le lait des mammifères et le saccharose répandu dans les végétaux sont tous les deux formés de deux molécules d’oses alors que l’amidon est dit polyoside car il est constitué de plusieurs centaines de molécules d’oses. Certains oses et osides ont un goût sucré.
La moitié de notre alimentation quotidienne devrait être d’origine glucidique afin d’assurer l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de la machine corporelle. On attribue aux glucides des rôles biologiques fondamentaux qui sont :
– Ils entrent dans la constitution de base des enzymes et des vitamines.
– Ils interviennent dans la protection et le soutien des cellules
– La majeure partie de la réserve énergétique du corps humain est stockée sous forme de glycogène qui est un polyoside.
– C’est à partir du glucose que peuvent être synthétisés tous les autres glucides et plusieurs protides et lipides.
Les lipides :
Se définissent comme étant de la matière grasse. Ils sont composés de molécules de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Ils sont insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques. Le cholestérol et la vitamine D sont rattachés à la famille des lipides. La présence d’au moins une molécule d’acide gras est nécessaire à leur structure.
On les divise en lipides simples et lipides complexes.
Le glycérol, le cholestérol et l’alcool sont des lipides simples. Le glycérol et ses dérivés sont présents dans les huiles végétales et constituent une réserve énergétique importante pour l’homme. Le cholestérol est fourni par l’alimentation et peut être synthétisé par le foie. Il est également la source de synthèse de la vitamine D3 et du cortisol.
Les lipides représentent la source de l’énergie la plus importante puisqu’1g de lipides fournirait 9Kcal. Ils participent également à la synthèse d’hormones et de vitamines. Les membranes cellulair
es sont, dans leur majorité, formées à base de lipides. Tout ceci est bien beau et joli mais il faut se rappeler que le dépôt des plaques lipidiques dans les artères est source de rigidité artérielle et surtout de risque d’occlusion artérielle.
Les protéines
Si les lipides et les glucides sont les carburants de la machine corporelle, il faut déjà que cette machine existe et c’est justement là le rôle des protéines. En effet, les protéines jouent essentiellement un rôle structurel mais interviendraient également dans la majeure partie du métabolisme et des fonctions cellulaires. Leur rôle est primordial et irremplaçable dans la croissance du fœtus, des enfants et des adolescents. Les protéines sont la source majoritaire d’azote, élément chimique nécessaire à la vie.
L’élément de base de la structure d’une protéine est appelé acide aminé et c’est l’enchaînement d’au moins une centaine d’acides aminés qui constitue une protéine.
Les protéines doivent couvrir 15% des apports énergétiques recommandés quotidiennement et le mieux serait de les partager entre les trois repas.
Les viandes, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les céréales, les pâtes alimentaires, les légumineuses, le riz et les fruits secs sont les principales sources de protéines. A retenir que la valeur nutritive des protéines d’origine animale et celle des protéines d’origine végétale ne sont pas identiques. En effet, les protéines végétales sont déficientes en certains acides aminés dits essentiels pour le développement et le maintien d’une santé décente. Donc, en cas de régime purement végétarien, il faudra compenser ses insuffisances. De même, en cas d’insuffisance rénale, il est impératif de contrôler ses apports protidiques car les protéines sont en majorité éliminées par le rein et elles risquent de s’accumuler en cas de fonction rénale défaillante.
Pour bénéficier de l’effet positif escompté de ces nutriments, il est conseillé de savoir choisir correctement ce dont a réellement besoin notre corps et de répondre efficacement à son appel.
E.K.L