Le Tai Chi, pour combattre les maladies chroniques
Le Tai Chi, est une activité physique, d’origine chinoise qui consiste en la pratique de mouvements lents, fluides et doux, qui visent à augmenter la puissance musculaire, l’équilibre et la posture.
Selon les résultats d’une nouvelle étude du « British Journal of Sports Medicine », cette ancienne pratique chinoise, procure une amélioration des conditions physiques et de l’état de santé des personnes âgées atteintes de maladies chroniques comme les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), le cancer du sein, l’insuffisance cardiaque et l’arthrose.
Dans cette étude, des chercheurs de l’université de British Columbia, ont analysé les études les plus pertinentes réalisés sur l’utilisation de Tai Chi chez les personnes avec le cancer, l’arthrose, l’insuffisance cardiaque, ou de BPCO qui ont été publiées jusqu’en 2014; Leur but était de savoir si le Tai Chi soulage les symptômes de ces 4 pathologies, et s’il améliore la capacité physique et la qualité de vie des personnes concernées.
Sur 1102 articles, les dits chercheurs ont retenu 33 impliquant 24 études et 1584 participants.
La moyenne d’âge des participants variait de 50 à 70 ans, et la durée moyenne du programme de formation de ce sport était de 12 semaines, avec des séances d’une durée d’une heure. La formation de Tai Chi est généralement exercée deux à trois fois par semaine.
Les résultats ont montré que le Tai Chi a été associé à une nette amélioration de la capacité physique et de la force musculaire dans la plupart des 4 pathologies.
Ces améliorations se sont manifestées dans la qualité de la vie, dans des tests de marche de six minutes, dans la force musculaire, telle que mesurée par la flexion, l’étirement des genoux, et le temps mis pour se lever et pour bouger (le test TUG).
Le Tai Chi a également été associé à une amélioration des symptômes de la douleur et à la réduction de la gravité de l’arthrose et de l’essoufflement dans la BPCO.
Les chercheurs affirment que les résultats de cette étude soutiennent les recherches précédentes, et fournissent un point de départ pour mieux évaluer les programmes d’exercice, comme le Tai Chi, pour les personnes avec plusieurs maladies chroniques.
B.H.S