Fracture du col du fémur : l’accident tant redouté par les sujets âgés
Les fractures du col du fémur sont au premier rang des fractures du sujet âgé de plus de 60 ans.
En l’absence d’une prise en charge rapide et adéquate, elles sont lourdes de conséquences car elles engagent le pronostic vital chez le vieux et le pronostic fonctionnel du membre chez le sujet jeune.
C’est la fragilisation de l’os avec l’âge qui augmente la susceptibilité à ce type de fracture. Les femmes âgées sont donc plus sujettes à ce problème du fait de l’ostéoporose occasionnée par la ménopause. On estime que 30% des femmes et 15% des hommes sont concernés par cette pathologie.
Si la fracture du col du fémur est secondaire à un traumatisme violent chez les jeunes personnes, elle est, en revanche, due à un banal accident ou même spontanée en cas d’âge avancé.
Qu’est ce que le col du fémur ?
La partie supérieure du fémur, qui est l’os de la cuisse, est appelée col. Ce dernier s’articule avec le bassin.
Les complications de la fracture du col du fémur
Si les signes cliniques (douleur, raccourcissement et déformation du membre) et radiologiques sont évidents et établissent rapidement le diagnostic, toute la hantise réside dans les complications de cette fracture.
En dehors des complications en rapport avec le déséquilibre de certaines tares préexistantes surtout chez le sujet âgé (hypertension artérielle, diabète, insuffisance cardiaque…) et des conséquences de l’alitement prolongé (phlébite, escarre…), on rapporte également les lésions des vaisseaux et des nerfs qui peuvent accompagner la fracture et l’éventuelle mauvaise consolidation ce qui peut entraîner un handicap moteur définitif.
Chez l’enfant, la fracture du col du fémur est redoutable car elle intéresse un os en pleine croissance. Toute lésion à ce niveau touchera le cartilage de croissance et pourra empêcher le développement normal du fémur.
La prise en charge
La prise en charge est souvent chirurgicale. Différentes méthodes existent mais seul le chirurgien orthopédiste est habilité à choisir la plus appropriée.
Mais aussi différentes soient ces techniques, leur but est unique : de redonner à la personne le maximum d’autonomie et de fonctionnalité dans les plus brefs délais.
E.K.L
