Les mystères de l’accouchement prématuré
Environ un bébé sur 10 est né trop top (avant 37 semaines d’aménorrhée). Cela représente un risque sur la santé du nouveau né à cours terme avec un risque élevé de mortalité et sur son développement ultérieur en cas de survie.
A l’occasion de la journée mondiale de prématurité le 17 novembre, la représentante de l’institut Robinson de recherche sur la naissance pré-terme a annoncé que ce phénomène est un problème de santé publique à travers le monde.
Pr. Philippa Middleton a expliqué que l’accouchement prématuré reste un mystère. Elle continue : « Souvent, nous n’arrivons pas à expliquer les raisons poussant le bébé à venir au monde plutôt que prévu. Mais nous savons maintenant que des conséquences à long terme existent bel et bien.
Le taux de naissance prématurée est stable depuis plusieurs années et nous n’arrivons pas à l’abaisser. Quand on compare cette stagnation aux avancées géantes dans la prise en charge de presque toutes les maladies et de la femme enceinte plus particulièrement, les cliniciens se retrouvent devant un puzzle.
Les programmes de soutien aux femmes enceintes surtout les plus démunis, en les aidant à arrêter de fumer et avoir une meilleure alimentation peut prévenir un bon nombre de cas.
Les axes actuels de recherche sont la prévention de l’accouchement prématuré, la prédiction de l’accouchement prématuré et la réponse appropriée par les praticiens en cas de sa survenue. Il s’agit surtout de prendre certaines mesures avant, au cours et après l’accouchement pour protéger les poumons et le cerveau du nouveau né, les deux organes principalement à risque dans cette circonstance. Un bébé né prématurément a besoin d’un niveau de soin très élevé pour avoir un bon développement physique, mental et social. »
AK