Traitements antidiabétiques en 3 lettres ? A.D.O
Au contraire du diabète de type 1, où la sécrétion d’insuline est tronquée, le diabète de type 2 est caractérisée par une insuffisance de la sécrétion d’insuline ou insulino-sécrétion et une insulino-résistance, c’est-à-dire une réponse biologique défectueuse à une sécrétion normale d’insuline, plus simplement, les cellules du corps deviennent résistantes aux effets de l’insuline. Familièrement appelés A.D.O, les antidiabétiques oraux ou antidiabétiques pris par voie orale ou encore hypoglycémiants oraux, sont le deuxième ou troisième volet du traitement du diabète de type 2, après les mesures hygiéno-diététiques (diététique et activité physique). Leur prescription permet de stimuler la sécrétion de l’insuline, de favoriser l’utilisation périphérique du glucose et d’en diminuer sa production hépatique, et enfin de réduire la résorption intestinale des hydrates de carbones.
Utilisés seuls ou en association, il existe plusieurs classes d’A.D.O réparties en 3 groupes. Le premier, englobe les médicaments de l’insulino-résistance qui comprennent les biguanides, dont la dénomination commune internationale générique est la metformine, favorisent l’utilisation du glucose principalement par le foie mais aussi par les muscles et les tissus adipeux. Le deuxième groupe des insulino-sécréteurs, comprenant les analogues du GLP-1 (glucagon peptide like-1), les sulfamides hypoglycémiants ou sulfonylurées, les glinides et les gliptines agissent en stimulant la sécrétion d’insuline du pancréas. Enfin, le troisième et dernier groupe constitue les inhibiteurs des alpha-glucosidases, qui ralentissent la transformation des glucides complexes en glucose et leur passage dans le sang.
L’objectif ultime d’un traitement par les antidiabétiques oraux est d’obtenir un taux d’Hémoglobine glyquée ou HbA1c inférieur à 6,5 %. Même si leur efficacité et leur observance sont bonnes, après un certain nombre d’années les patients atteints de diabète de type 2 finissent généralement par passer à l’insuline et deviennent donc insulino-nécessitants.
K.L