Nouvel espoir dans la lutte contre les tics du syndrome de Gilles de la Tourette
Des recherches menées par des psychologues de l’université de Nottingham, et publiée dans la dernière édition de la revue Current Biology, pourraient offrir une cible potentielle pour le développement de moyens de traitement plus efficaces contre la réduction des tics indésirables du syndrome de Gilles de la Tourette (SGT).
Le syndrome de « Gilles de la Tourette » (TS) est un trouble neurologique du développement caractérisé par des tics vocaux et moteurs. En d’autres termes des mouvements, des paroles et/ou, des cris incontrôlés qui seraient associés à un dysfonctionnement du circuit cortico-strié-thalamique, dut à une hyperexcitabilité dans les zones corticales motrices, et à une inhibition intra corticale modifiée.
Bien que la cause exacte du SGT soit inconnue, les recherches sus visées ont montré que les personnes atteintes de cette maladie ont des altérations dans les circuits neuronaux du cerveau. Ces derniers sont impliqués dans la production et le contrôle des fonctions motrices notamment dans l’aire motrice supplémentaire (AMS) la partie du cerveau qui coordonne et planifie les gestes complexes permettant la séquence des mouvements et la coordination entre plusieurs membres.
L’étude a révélé que des niveaux élevés d’un neurotransmetteur chimique appelé GABA dans l’AMS, contribuerait à réduire les hyperactivités dans les aires corticales, zones d’arrivée des différentes informations sensorielles qui produisent les mouvements.
Les résultats de ces recherches pourraient ouvrir de nouvelles approches ciblés pour mieux contrôler les tics, dont notamment une technique de stimulation à courant continu. Il s’agit d’une sorte de neurostimulation qui livre le courant électrique constant à un faible niveau directement au cerveau par des électrodes et qui réussi à augmenter ou à diminuer le GABA dans les zones ciblées du cortex.
B.H.S