La syncope : Les réflexes à adopter pour éviter une issue fatale
Il s’agit, en fait, d’une perte de conscience incomplète due à un manque d’oxygénation du cerveau.
C’est donc un problème de circulation sanguine dans le sens où le sang n’arrive plus en assez grande quantité jusqu’au cerveau qu’il est chargé d’oxygéner.
Une syncope a, ainsi, pour origine, un arrêt transitoire ou une baisse importante de pression artérielle.
Si la personne n’en connaît pas les symptômes, à savoir de la transpiration, des bourdonnements d’oreilles ou encore une sensation de vide, elle n’a pas le temps de s’asseoir ou de s’allonger, elle tombe alors brutalement, elle peut mêmes se blesser tant sa chute est soudaine. Elle continue, généralement, à respirer mais le relâchement musculaire est total. Les pupilles sont dilatées et le corps est, parfois le corps est secoué de mouvements convulsifs.
Toutefois, la perte de conscience est généralement de courte durée alors que le réveil est rapide et complet sachant que le sujet se souvient des minutes qui ont précédé sa perte de conscience.
Alors quels gestes faut-il avoir face à une personne qui a fait une syncope ? Il faut s’assurer, d’abord, que la personne ne vomisse pas et essayer de lui relever les jambes afin de faciliter le retour du sang vers le cerveau. Le visage retrouvera alors ses couleurs et l’individu reprendra conscience.
Ensuite et en attendant les secours, il y a obligation de desserrer les vêtements du malade et de le placer en position latérale de sécurité, c’est-à-dire sur le côté, la tête basculée en arrière, et ce dans le but d’éviter le risque essentiel, dans le cas d’espèce, et qui est l’étouffement du malade s’il reste allongé sur le dos
Il est bon aussi d’avoir une idée sur les diverses origines de la syncope. Ainsi, dans le cadre de la plus courante des syncopes, pour ceux qui ne supportent pas la vue du sang, par exemple, il s’agit d’une sorte de réflexe, d’un « coup de frein » du système vagal. Dans ce cas, le cerveau reçoit brutalement moins d’oxygène, et c’est le simple « malaise vagal », en terme médical.
Il peut aussi survenir quand on reste debout très longtemps, surtout dans une atmosphère étouffante ou en cas de forte douleur.
Les causes d’un malaise vagal peuvent donc être physiques, en l’occurrence une douleur violente, une forte chaleur ou encore un effort intense ou psychologique. Un malaise vagal simple, bien qu’impressionnant, est sans gravité.
Mais il existe d’autres types de syncopes qui peuvent survenir en dehors de ce genre de circonstances. Si les pertes de connaissance se répètent, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin traitant, car il pourrait s’agir, alors, d’une maladie cardiaque.
M.B.H