Coenzyme-Q (Co-Q), préventive contre les maladies cardiovasculaires ?
Les résultats d’une recherche récente publiés, dans le journal de la fédération américaine de biologie expérimentale « The FASEB Journal », suggère sur la base d’expériences effectuées sur des rats, que des suppléments nutritionnels en co-enzyme Q (CoQ,) pourrait réduire le risque de maladie cardiaque chez les personnes ayant un faible poids à la naissance.
Cette enzyme, naturellement présente dans le corps dont le taux baisse avec l’âge, est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des mitochondries des cellules, et protège également ces dernières contre les dommages oxydatifs.
Pour confirmer leur découverte, Tarry-Adkins de « l’Institute of Metabolic Science de l’ « University of Cambridge Metabolic Research Laboratories » au Royaume uni, et ses collègues, ont nourri des rates enceintes selon un régime contrôlé et d’autres suivant un régime comprenant le même nombre de calories totales, mais contenant moins de protéines et plus de glucides.
Les mères recevant le régime moins riche en protéines avait eu des bébés rats de faible poids à la naissance, mais qui ont grandi rapidement lorsqu’ ils sont allaités par des rates nourries au régime contrôlé.
Les chercheurs ont examiné les aortes des bébés rats de faible poids et ont constaté que leurs cellules vieillissaient plus vite que celles des bébés rats à poids normaux. Cela serait du, selon eux, à un déficit en co-enzyme Q par rapport aux rats à poids normaux à la naissance, tant au niveau des aortes que dans le sang.
En effet, les rapports montrent que le taux de CoQ est réduit dans les globules blancs des bébés rats à faible poids, et que les niveaux de CoQ dans le sang peuvent être un indicateur du degré des dégâts qui ont déjà touché les aortes.
Ainsi les progénitures de rats nés avec un faible poids ont été nourries, avec des suppléments de Co Q.
L’Administration supplémentaire de Co Q dans leur alimentation de sevrage a en effet empêché le vieillissement accéléré et les dommages au niveau des aortes.
Cette étude constitue les premières étapes de développement de test de diagnostique routinier du niveau de la coenzyme Q qui peut être utilisé pour identifier les personnes à risque de maladies cardiovasculaires.
B.H.S